Parce-qu'évidemment, mes frères ne se sont pas gênés pour me qualifier de "cow-boy" et autres appellations très glamour.
(Pour la petite histoire, cette chemise a été achetée dans un mall à Dubaï il y a un an.)
Hier soir, je devais me rendre chez un ami qui organisait un dîner.
Je décide donc de commencer ma soirée chez Noémie, une de mes meilleures amies.
Noémie habite dans une petite maison en face de celle de Gainsbourg, en plein Saint-Germain des Près.
Elle vit seule et sa porte d'entrée donne sur la rue.
Du coup lorsqu'elle organise des dîners ou des soirées, la porte est constamment ouverte pour faciliter les aller-retour des copains et pour conjurer l'effet "aquarium".
J'arrive chez donc chez elle, coca-light et techno minimale (Noémie et la minimale, un roman...) à l'appui et nous voilà posées.
Arrivent ensuite deux copains, puis l'amoureux de Noémie.
L'ami chez qui je devais dîner annule, on décide donc de sortir le vin rouge et Noémie se lance dans la préparation d'un dîner.
Une heure après, les trois garçons s'en vont. Ca tombe bien, on voulait papoter de "trucs de filles" !
On balance notre petite playlist "bolosserie" (bolosserie est un dérivé du mot "boloss", quand par exemple, on se préparait à passer une longue nuit festive, nous disions "Ce soir ça va être la maxi-bolosserie !" Excusez-nous, nous avions 20 ans.) , celle sur laquelle on se chauffait quelques années auparavant avant de sortir.
A base de de morceaux so 2006 de Surkin, Acid Girls ou Uffie et autres conneries genre Emile & Images", Gilbert Montagné ou Britney Spears.
Tout allait bien jusqu'au retour de... La souris !
Une petite souris qui a décidé de squatter l'appart de mon amie depuis quelques mois.
Noémie savait la présence de Minnie chez elle mais ne l'avait pas revue depuis quelques temps déjà. Et bien évidemment, il a fallu qu'elle réapparaisse le soir où j'étais là.
Il faut savoir que je suis très trouillarde, le sang froid je ne connais pas, mais quand j'ai vu mon amie pâlir et se jeter sur son téléphone pour appeler son mec à la rescousse, je me suis entie l'âme d'une héroïne et j'ai dit à Noémie "Je vais me la faire ta souris, envoie un balai."
Problème, Noémie n'a pas de balai, elle me propose l'aspirateur. Trop gore.
Je suggère donc qu'on se munisse de chaussures et qu'on s'élève sur des chaises, la porte toujours grande ouverte pour que la souris puisse s'enfuir à l'extérieur.
Sauf que la conne de souris a décidé de se cacher derrière une malle.
Va faire sortir la souris, tiens. Difficile.
On patiente comme des idiotes, toujours sur nos chaises.
Et là... La souris pointe le bout de son nez ! J'aurais dû attaquer mais je n'ai rien trouvé de mieux que crier.
La honte, une souris quoi.
Noémie décide donc de prendre les devants.
Elle descend de sa chaise, et met en route "Eye of the tiger" ou la chanson culte du film Rocky III, qui représente parfaitement le combat. Très comique !
Autour de la malle, elle dispose un tapis de sport coincé par des magazines et des chaussures. Le piège est crée, il n'y a plus qu'à mettre la mort aux rats au centre et attendre. Encore.
"Qu'est ce qu'on fait ?"
Nous n'avions pas vraiment envie d'assister à la mort d'une pauvre petite souris. On prend nos affaires, on bouge.
Noémie passera la nuit chez sa mère et je rentre chez moi.
Sur le chemin du retour, je repensais aux vacances que j'ai passé au Maroc avec Noémie l'été dernier et je me disais qu'on était vraiment unlucky avec les bêtes.
Vous ai-je déjà raconté l'histoire de l'invasion de cafards dans la nuit ?
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