Et pourtant. Plusieurs de mes amies ont quitté Paris pour s’y installer et mon entourage ne cesse de clamer qu’il «adore».
C’était ma troisième escapade berlinoise et enfin, j’ai réussi à m’y plaire.
J’aurais même aimé rester plus qu’une nuit mais un rendez-vous trop important à Paris m’a obligé à y passer 24 heures.
Il faut dire que les deux premières fois où je m’y étais rendue, c’était dans le cadre d’un salon de la photo où je travaillais.
Je n’avais donc pas vraiment eu l’occasion de me perdre dans les rues.
Cette fois-ci, j’y suis allée dans le cadre du Bread & Butter. Salon où vous retrouvez toutes les marques de vêtements qui y présentent leurs collections, leurs campagnes.
Arrivée donc en Allemagne, juste le temps de poser mes affaires à l’hôtel et de retrouver Isabelle (Team Levi’s) et Typhaine (Journaliste pour Libé Next).
(Photo beauf / miroir oblige, pardon.)
Il faisait une chaleur que vous ne pouvez même pas imaginer.
Et nous voilà arpentant le quartier de Mitte….
Adorable. Des jolis cafés un peu partout, des boutiques vintage et de créateurs surtout… Malheureusement nous n’avions pas tout notre temps.
Le temps de nous enfiler un bagel et une boisson fraîche pour le goûter, nous voilà déjà reparties pour le lancement du Workshop Levi’s.
Un hangar aménagé dans lequel nous pouvions imprimer tee-shirts et chemises nous mêmes avec le slogan et les figures de la campagne.
J’ai cru comprendre que ce workshop était éphémère, ouvert au public jusqu’à mi-août.
L’organisation était impeccable, les gens très sympas, over-lookés, on ne peut pas dire qu’en Allemagne, ils font les choses à moitié.
Pantalon - New Look
Top - Vintage
Cabas - Stef-K
Ensuite, pour nous présenter la campagne sous forme de vidéo, Robert Hanson, a rejoint la scène.
Robert Hanson, c’est juste le big boss mondial de la marque Levi’s.
Robert Hanson, c’est juste le big boss mondial de la marque Levi’s.
Tellement détendu et si charismatique.
Je l’écoutais parler simplement mais avec passion, se marrer avec les gens du public et je me disais « Ce mec est fascinant, il a tout compris. Il possède une industrie monstrueuse, sa marque est mortelle, sa communication parfaite… »
S’en est suivi le concert de The Vaccines auquel nous n’avons pas assisté car une table réservée au restaurant nous attendait.
Deux bonnes heures plus tard, après deux entrées, deux plats et un dessert, nous avons toutes regagné nos hôtels.
J’étais épuisée. Il faut dire qu’en ce moment je dors six heures par nuit et la grosse dormeuse que je suis a besoin de neuf heures… Et allez savoir pourquoi, je dors toujours mieux à l’hôtel que chez moi !
Peut-être parce-qu’inconsciemment, je laisse mes soucis et la pression liés à Paris. Une chambre vierge, non habitée me donne l’impression d’être chargée de bonnes énergies.
Il était 1h mais j’en ai profité pour me laisser mourir dans un bain chaud en regardant des épisodes de Californication.
Le lendemain matin, j’étais au top de ma forme, de très bonne humeur aussi à l’idée d’aller sur le salon.
Petit dej au lit devant BFM TV, mon ordi et un grand rayon de soleil à travers la fenêtre… Damn, je me sens bien à Berlin !
Voilà les quelques photos que j’ai pu faire du salon Bread & Butter.
Malheureusement dès que je sortais mon appareil sur le stand Levi’s, je me faisais rappeler à l’ordre… J’aurais bien aimé vous montrer la future collection.
Nous avons repéré un petit perfecto camel… Miam…
J’étais donc toute excitée à l’idée d’aller sur les différents stands, voir les modes de communication des marques, leurs collections… Il y avait des choses vraiment impressionnantes, les grosses marques ont vraiment tout donné : piscine, village etc.
Sauf que je suis vite redescendue de mon petit nuage quand je me suis rendue compte que mon meilleur pote m’avait lâché en cours de route.
Mon portable !
Disparu !
Plus dans mon sac !
J’ai donc cherché un peu partout mais vous pouvez supposer que dans un salon installé dans un ancien aéroport (imaginez la taille), j’avais très peu de chance de le retrouver.
C'est dans ces moments-là que tu hésites entre rire ou pleurer.
Puis, comme j’ai pour philosophie que le destin est écrit et que les hasards n’existent pas vraiment, j’ai relativisé. "Thug life" comme dirait l'autre.
Me voilà donc à Paris, avec une envie bien ancrée dans ma tête... Retourner à Berlin et en découvrir encore plus !
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